Le 1er juillet 1858, la mairie de Valence cède pour un montant de 500 francs le terrain situé à l'angle de la grande rue et de la rue Gaston Rey à un certain Charles Ferlin, industriel. Le nouvel acquéreur indique sur l'acte d'achat que la construction qu'il projette de réaliser sera "du plus bel effet".
Sur la façade aveugle et oblique datant du moyen-âge, il fait appliquer, comme un trompe l'oeil, une avancée large de 2 mètres côté est, et de 4 mètres côté ouest. Au croisement des influences orientales avec ses arcs, ses entrelacs, ses effets de niche et ses décorations florales et des héritages du moyen-âge avec ses amusantes gargouilles, la maison mauresque est également une véritable prouesse technologique. En effet, cette façade a été réalisée en ciment moulé, une technique révolutionnaire mise au point dans l'agglomération grenobloise au milieu du XIXe siècle et qui permet d'élaborer les premiers décors en béton en remplacement de la pierre de taillée.
La maison mauresque témoigne de l'engouement de l'époque pour l'orientalisme favorisé par l'essor des moyens de transports facilitant les voyages, les expéditions archéologiques ainsi que par le biais des grandes expositions coloniales. Aujourd'hui encore la "Mauresque à Ferlin" reste un grand mystère.
Sur la façade aveugle et oblique datant du moyen-âge, il fait appliquer, comme un trompe l'oeil, une avancée large de 2 mètres côté est, et de 4 mètres côté ouest. Au croisement des influences orientales avec ses arcs, ses entrelacs, ses effets de niche et ses décorations florales et des héritages du moyen-âge avec ses amusantes gargouilles, la maison mauresque est également une véritable prouesse technologique. En effet, cette façade a été réalisée en ciment moulé, une technique révolutionnaire mise au point dans l'agglomération grenobloise au milieu du XIXe siècle et qui permet d'élaborer les premiers décors en béton en remplacement de la pierre de taillée.
La maison mauresque témoigne de l'engouement de l'époque pour l'orientalisme favorisé par l'essor des moyens de transports facilitant les voyages, les expéditions archéologiques ainsi que par le biais des grandes expositions coloniales. Aujourd'hui encore la "Mauresque à Ferlin" reste un grand mystère.
